Il est courant de croire que l’hydrogène moléculaire pourrait remplacer la CoQ10, ou inversement. Pourtant, ces deux molécules agissent à des niveaux différents dans nos cellules et sont en réalité complémentaires.
La CoQ10 est directement impliquée dans la production d’énergie cellulaire (ATP) : elle joue un rôle clé en tant que transporteur d’électrons dans la chaîne respiratoire mitochondriale. Sans elle, nos cellules produisent moins d’énergie. L’hydrogène moléculaire, en revanche, n’intervient pas directement dans ce processus énergétique, mais protège l’environnement cellulaire en neutralisant les radicaux libres qui pourraient endommager les mitochondries.
Sur le plan antioxydant, la CoQ10 offre une protection modérée, notamment dans les membranes lipidiques. L’hydrogène, quant à lui, agit de manière beaucoup plus ciblée et rapide, en neutralisant sélectivement les radicaux les plus nocifs, tout en préservant les bons. Ce qui lui confère une action antioxydante ultra-précise, sans perturber les fonctions naturelles du corps.
En matière de vieillissement cellulaire, la CoQ10 agit sur le long terme, en maintenant un bon niveau d’énergie cellulaire. L’hydrogène, lui, est particulièrement utile en cas de stress aigu, comme lors d’une inflammation, d’un choc oxydatif ou après un effort intense. Là où la CoQ10 s’installe progressivement, l’hydrogène agit en quelques minutes grâce à sa capacité à diffuser rapidement dans toutes les cellules.
Enfin, en ce qui concerne l’inflammation, la CoQ10 a un effet modéré, tandis que l’hydrogène moléculaire montre des effets anti-inflammatoires indirects mais puissants, en modulant certaines cytokines pro-inflammatoires.
En résumé, la CoQ10 nourrit et entretient la cellule sur la durée, tandis que l’hydrogène la protège en urgence et prévient les dégâts. Ensemble, ils offrent une couverture complète : énergie + défense.